Découvrez Ishaq Tabinda-Kauser

J'ai voulu vous faire connaitre cette créatrice engagée au travers de son interview par le magasine influent Artefact. Pour la peine, j'ai traduit le texte, vous pouvez consulter l'original à l'adresse : https://www.artefactmagazine.com/2014/12/08/qa-fashion-designer-tabinda-kauser-ishaq/. L'article date de Décembre 2014, elle était encore étudiante.

Tabinda-Kauser Ishaq, 24 ans, est une étudiante en création de mode en troisième année au London College of Fashion. Elle a conçu la 'poppy scarf' un hijab imprimé de coquelicots pour donner aux femmes musulmanes une nouvelle façon de marquer le Remembrance Day (Note Victory89 : aussi appelé Poppy Day, en souvenir de la fin de la première guerre mondiale et en hommage aux forces armées du Commomwealth décédée pour la patrie britannique et la paie dans le monde).
Artefact a rattrapé son retard pour discuter avec elle de ses projets et de son inspiration.

Vous êtes spécialisé dans la mode féminine, qu'est-ce qui a déclenché votre intérêt pour la mode?

Je mentirais si je disais que je me suis toujours intéressé à la mode. En fait, je détestais ça, je passais la plupart de mes années d'adolescence dans quasiment toujours les mêmes tenues. Je n'étais pas du genre à aimer la mode, mais j'ai toujours eu un intérêt pour les arts.
Je viens d'une famille d'artistes: mes oncles ont passé leur jeunesse soit à être acteur soit à faire partie de groupes de musique, ma tante est une poète mais a choisit de ne pas publier son travail et mes grands-parents paternels étaient aussi des artistes, donc je suppose que j'ai attrapé le virus.
Je choisi d'étudier la mode parce que je crois sincèrement que c'est une des formes d'art qui est la plus puissante. La mode a la capacité de transformer les vies et surtout est le seul art avec lequel tout le monde interagit, il est une partie de nous depuis le berceau jusqu'à la tombe. Je voulais donc utiliser cette force et utiliser la mode pour créer des formes de discussion.

Que vous ont apportées vos études dans votre présent succès ?

Absolument 100 pour cent de toutes les compétences pratiques que je connais, je les ai apprises à l'université. Je n'étais pas très familier avec la diversité des emplois existant au sein de l'industrie de la mode jusqu'à ce que je commence à étudier ici, je pensais que tout le monde essayait de devenir créateur de mode, mais ce n'est pas du tout le cas. J'ai appris l'impression textile et il c'est ce qui est aujourd'hui mon activité principale. Je suis encore étudiante donc je suis impatiente d'en apprendre encore plus.

Qu'est-ce qui vous inspire en ce moment et de quelle façon cela influence-t-il votre travail?

Je travaille sur ma collection finale en ce moment et c'est la seule chose à laquelle je pense. Elle est basée sur l'idée de la conformité et de l'expressionnisme de l'enfance, de sorte que pour tout ce que je vois ou entends, j'essaie de créer un lien avec mes création. Cela rend un peu fou parfois, surtout quand cela vous suit à travers vos rêves.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes créatrices?

Il m'a fallu très longtemps et, en fait, je ne pense pas avoir encore tout appris à faire correctement, mais la meilleure chose q'un artiste puisse faire est de ne pas se prendre la tête et de ne pas comparer. Lorsque vous commencez à vous soucier des réactions des autres sur votre travail, cela limite votre créativité et c'est encore pire de comparer son travail avec celui des autres. J'avais la mauvaise habitude de comparer mon travail et je me bat vraiment pour ne plus le faire car je remarqué que quand je ne fais pas, je réalise de meilleures choses.

Quel est votre objectif pour cette fin d'année (2014) ?

Le temps passe si vite qu'il est difficile de croire que nous sommes déjà près de la fin de l'année. J'espère être bien avancée dans mes recherches avant Janvier, mais si vous voulez dire à la fin de l'année scolaire, j'espère y arriver et obtenir mon diplôme d'études supérieures.

Quelle est votre devise ?

Je n'ai pas vraiment une devise, mais ce que je me dit toujours quand les choses vont mal est «ça va passer».

Ces propos ont été recueilli par Yasaman Ahmadzai du magasine Artefact.
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